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RAPPELS CONSTRUCTEURS

"Vérifiez si votre véhicule est concerné par un rappel constructeur en quelques secondes."

"Nissan Qashqai : 400 000 exemplaires du SUV japonais doivent retourner au garage."

La troisième génération du Nissan Qashqai est confrontée à une deuxième campagne de rappel majeure cette année. Après la version hybride e-Power, c'est au tour du moteur 1.3 turbo mild hybrid d'être visé par une opération de contrôle mondiale. Le problème identifié concerne le possible déplacement de la conduite de carburant, risquant de provoquer une fuite d'essence et, par conséquent, un danger d'incendie. Ce rappel concerne près de 400 000 véhicules dans le monde, dont plus de 18 000 exemplaires en France.

Après un premier rappel important il y a quelques mois concernant la version hybride e-Power du Nissan Qashqai – qui avait déjà mobilisé plus de 94 000 exemplaires dans le monde pour un risque de perte de puissance – le constructeur lance une nouvelle opération d'une tout autre ampleur. Ce nouveau rappel (code PG5C6) vise cette fois les variantes équipées du quatre-cylindres 1.3 turbo à hybridation légère. Le nombre de véhicules concernés est colossal : pas moins de 390 595 Qashqai sont rappelés dans le monde, dont 18 006 unités sur le seul marché français (sans compter les importations d'occasion). Ce chiffre éclipse largement la précédente campagne et souligne l'importance du nouveau défaut.

Quel défaut de sécurité force Nissan à rappeler le Qashqai mild hybrid ?

Bien que le moteur 1.3 TCe (également utilisé par Renault et présent sur le Qashqai de troisième génération dès 2021) soit généralement reconnu pour sa fiabilité – contrairement à son prédécesseur, le 1.2 TCe – un défaut a été identifié spécifiquement sur le SUV japonais. Le problème provient d'un possible déplacement de la conduite de carburant. À terme, ce mouvement pourrait entraîner l'usure puis le percement de sa gaine de protection. Une telle défaillance provoquerait une fuite d'essence qui pourrait, dans les scénarios les plus graves, dégénérer en incendie. Ce cas de figure rappelle que les risques d'incendie ne sont pas l'apanage des véhicules électriques, mais peuvent aussi survenir sur des modèles thermiques en raison de la nature inflammable du carburant et des températures élevées du compartiment moteur. Ce rappel est donc avant tout motivé par des raisons de sécurité. 

Les exemplaires du SUV concernés par ce rappel ont été assemblés entre le 4 mai 2021 et le 17 octobre 2024.

Pour savoir si votre véhicule est concerné, il est important de noter que l'outil en ligne de Nissan dédié aux rappels est inopérant, car il est limité à la seule affaire Takata. Vous devrez donc vous fier à la notification officielle : si l'adresse de votre carte grise est à jour, vous devriez recevoir un courrier.

Concernant le Renault Austral 1.3 mild hybrid, qui partage la base technique et le moteur, il avait fait l'objet d'une campagne de rappel beaucoup plus limitée pour des raisons totalement différentes il y a quelques mois. Rien n'indique que l'Austral soit touché par ce même problème de conduite de carburant, puisque les deux modèles sont fabriqués dans des usines distinctes et présentent de nombreuses différences structurelles. À l'heure actuelle, aucune opération de rappel n'est prévue pour le cousin français.

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