Un rappel jugé "tardif et désorganisé": nouvelle action de groupe contre Stellantis dans l'affaire des airbags Takata
"Face au scandale des airbags Takata, l'association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) passe à l'offensive ! Une action de groupe est lancée contre le constructeur Stellantis, représentant déjà 150 propriétaires de voitures concernées."

Environ 1,7 million de véhicules en France font l'objet d'un rappel "Stop drive" (interdiction de rouler jusqu'au remplacement gratuit des airbags). L'association CLCV dénonce les préjudices subis par les propriétaires : non seulement les pertes matérielles dues à l'immobilisation, mais aussi le préjudice d'anxiété lié à cette situation critique. Stellantis n'a pas commenté la procédure judiciaire, mais a affirmé à l'AFP "mobiliser l'ensemble de son réseau pour garantir la sécurité de ses clients." Le groupe précise que 70 % de sa flotte française (Citroën, DS, Opel) est déjà traitée, dont 90 % des modèles C3 et DS3.
18 morts et 25 blessés en France


Les airbags Takata ont causé une véritable tragédie en France : le ministère des Transports confirme 18 décès et 25 blessés, principalement dans les Outre-Mer. Parmi les victimes, au moins trois automobilistes tués ces dernières années conduisaient une Citroën C3. Les blessures graves, voire mortelles, sont dues au nitrate d'ammonium, un gaz qui se dégrade avec l'âge et surtout la chaleur/l'humidité. Cette dégradation provoque le déclenchement des airbags avec une explosion violente (similaire à une grenade), projetant alors des pièces de métal et de plastique dans l'habitacle.

