Skip to main content

"Vérifiez si votre véhicule est concerné par un rappel constructeur en quelques secondes."

"Le contrôle technique connaîtra une évolution importante dès 2026"

Dès 2026, le contrôle technique automobile en France subira une évolution majeure susceptible d'immobiliser un grand nombre de véhicules sans préavis. Officiellement actée par le Gouvernement, cette mesure vise à accélérer la résolution du scandale Takata. Concrètement, les voitures faisant l'objet d'un rappel de type "Stop Drive" pour les airbags défectueux seront désormais systématiquement frappées d’une défaillance critique. Ce changement, qui s'accompagnera d'une autre modification moins contraignante concernant d'autres rappels, a pour but d'accélérer la correction des millions de véhicules qui présentent encore un risque de sécurité.

Bien que la perspective d’une annualisation ait été écartée, le contrôle technique connaîtra bien une nouveauté majeure en 2026. Dès le 1er janvier, comme nous l'avions annoncé, les véhicules faisant l'objet d'un rappel "Stop Drive" lié à l'affaire Takata entraîneront une contre-visite obligatoire. Cette mesure est désormais confirmée par le Gouvernement, qui doit publier le texte de loi au Journal Officiel dès demain. Le non-respect du rappel sera considéré comme une défaillance critique, entraînant l'immobilisation du véhicule dès minuit le jour même jusqu'à ce que l'airbag soit remplacé. Bien que la contre-visite soit théoriquement à la charge du propriétaire, l'État a appelé les centres de contrôle technique à faire preuve de clémence.

Dans quels cas un rappel provoque-t-il une contre-visite au contrôle technique ?

L'objectif de cette nouvelle mesure est d'accélérer la fin de cet interminable scandale industriel, responsable d'une vingtaine de décès en France, principalement en Outre-mer. Cette décision survient d'ailleurs après un nouveau décès signalé la semaine dernière à La Réunion, causé par l'éclatement d'un airbag Takata sur une Seat Leon. Bien que 1,2 million de véhicules aient été corrigés depuis mars dernier, plus de 1,3 million de coussins gonflables potentiellement dangereux – soit près de 2 % du parc roulant français – restent encore à remplacer.

Cependant, le risque de contre-visite ne s'appliquera qu'aux rappels de type "Stop Drive", une procédure d'immobilisation immédiate du véhicule, jugée extrêmement rare sous nos latitudes. Utilisée jusqu'ici uniquement pour l'affaire Takata, cette sanction ne concerne même pas l'intégralité des véhicules équipés des coussins défectueux du fournisseur japonais.b

Obtenez votre diagnostic GRATUIT ici.

Diagnostiquer mon véhicule

Partager cet article